Les maladies infectieuses : SIDA, Paludisme, Covid-19, etc.
Avec la pandémie liée au COVID-19, les maladies infectieuses sont revenues au cœur des préoccupations des systèmes de santé des pays à forte ressource. Pourtant les infections ont, depuis toujours, été la première cause de mortalité infantile dans le monde et ce, malgré les progrès énormes obtenus avec la généralisation de la vaccination infantile.
Depuis de nombreuses années nous contribuons à soutenir les équipes engagées sur la recherche sur le SIDA, le Paludisme et plus récemment la Covid-19. Comme pour toutes les maladies infectieuses, la recherche de ces équipes a pour objectif de mieux appréhender les mécanismes de la maladie pour permettre ainsi de proposer des solutions adaptées pour le diagnostic, la thérapeutique et la prévention.
Promouvoir nos défenses immunitaires innées pour lutter contre les infections
Nos équipes étudient les mécanismes impliqués dans la défense contre le les infections ainsi que le contrôle de l’inflammation. Nos cellules immunitaires innées constituent la première ligne de défense contre les infections.
Plusieurs équipes se consacrent à l’étude des phagocytes. Ces cellules sont douées de phagocytose, c’est-à-dire de la capacité à ingérer les bactéries pour les détruire; elles sont essentielles au maintien de notre santé.
Responsable de projet
- Florence NIEDERGANG étudie plus particulièrement ces phénomènes de phagocytose dans les macrophages lors d’infections bactériennes ou virales (VIH, rhinovirus humains, SARS-Cov2).
Responsable de projet
- Véronique WITKO-SARSAT se consacre à l’étude des neutrophiles qui sont des phagocytes impliqués dans les phénomènes inflammatoires chroniques.
Paludisme : comprendre la résistance à l’artémisinine pour mieux lutter contre
La mortalité liée au paludisme est dû à l’infection d’un parasite appelé Plasmodium falciparum qui se traite habituellement par des associations médicamenteuses à base de dérivés de l’artemisinine. Ces nouveaux traitements très efficaces ont contribué à la diminution notable de la mortalité palustre. Malheureusement depuis une dizaine d’année, la résistance à l’artémisinine a émergé, d’abord en Asie du Sud Est puis plus récemment en Afrique. Notre équipe cherche à décrire les mécanismes biologiques de cette résistance. La compréhension de ces mécanismes nous permettra de proposer des solutions thérapeutiques nouvelles, applicables sur le terrain, afin de sauvegarder l’efficacité de l’artémisinine.
Responsable de projet
Le VIH: étudier le système immunitaire pour trouver de nouvelles pistes thérapeutiques
Comment réguler finement les porteurs d’alerte du système immunitaire pour qu’ils nous défendent contre le virus sans dommages collatéraux?
Les cellules dendritiques sont des phagocytes porteurs d’alertes sur les dangers de toutes sortes, et elles éduquent alors le système immunitaire (présentation de l’antigène) pour induire des réponses immédiates et mémoire adaptées, sans créer d’inflammation excessive: nos équipes cherchent à les réguler finement pour qu’elles défendent l’organisme contre le VIH et le SARS-CoV-2
Responsable de projet
Le SIDA: vers un vaccin
Nos équipes cherchent à comprendre comment le virus du SIDA pénètre les muqueuses génitales et comment l’immunité muqueuse contribue à la protection contre la transmission sexuelle de VIH. Ces connaissances nous permettent d’élaborer un vaccin prophylactique reproduisant cette immunité protectrice locale.
Responsable de projet